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Midnight Crawl .

26 septembre 2008

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16 septembre 2008

Je ne savais plus trop où me mettre mais je

Alison_Mosshart_18 

Je ne savais plus trop où me mettre mais je m'assumais pour une fois, mes collants me  protégeaient du monde entier, désormais j'hésite. La silhouette m'obsède, je me rends compte de ma grosseur une fois que je la perd, une fois perdue, il me semble reprendre la graisse à chaque respiration, l'air est trop gras. Je ne peux faire autrement, si la nourriture m'était aisée cela se saurait. Je me suis rendue compte de moi il n'y à que peut et j'apprends de nouvelles choses chaque jour. Samedi je me suis aperçue de l'avancée de la situation mais j'ai une réserve inconsolable. Ce n'est pas que j'ai de petites jambes, c'est juste que les collants et les talons galbent la jambe, je ne fais pas le même 34 qu'une fille qui fait du 34, je resterais toujours celle qui n'est pas obèse mais qui n'est pas mince non plus. Du moins pour moi. Un jour peut être, je serais réellement stable. Quand je serais indépendante et que je n'aurais pas assez d'argent pour m'acheter une pizza certainement. Cette zone sera réservée aux VIP ou uniquement à ma conscience, le dévidoir à honte. Ce n'est pas tant avoir une idole ou un modèle mais un but, c'est malsain. Je serais toujours une moitié d'adolescence insatisfaite. J'ai des buts, je suis obstinée, travailleuse et motivée mais toujours aussi instable. On parle du regard des autres mais c'est surtout son regard à travers celui des autres, j'ai déjà passé un cap, ça ira mieux demain. J'ai toujours la vague impression que la moitié du monde me prend pour une capricieuse écervelée et fainéante à souhait. Comme si je ne me bougeais pas tout les jours pour me lever, me faire à manger, faire la vaisselle, ranger, comme si pour moi ces choses banales étaient aussi faciles que pour les autres, j'ai cette vague impression que personne ne peut comprendre et qu'à force on me prenne pour une plaintive. Comme si je ne disais pas toute la vérité et que je voulais rester aux crochets du monde entier, que j'aimais passer de médecins en médecins sans diagnostics, comme si j'aimais rester chez moi à ne penser qu'aux repas que je ferais sans les mangers, comme si j'aimais ces crises de boulimies qui se terminent au fond de la cuvette, à croire que je ne suis que, l'adolescente instable.

7 septembre 2008

LES BRACONIERS MARCHENT TOUJOURS EN SILENCE Ils

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LES BRACONIERS MARCHENT TOUJOURS EN SILENCE


Ils partirent tous à l'aube d'une nouvelle ombre et ne se retournent que pour ajuster leurs éperons. Ils passent de neurones en neurones dans un fracas abominable, en tapant du pied, comme des chevaux.
Ma cervelle flotte sur un lit de je ne sait trop quoi, je me retrouve dans mes années perdues, je me compare à nouveau. Je me questionne sur le réel passé, est ce l'enterré ou le présent? Je n'avance plus et pour la première fois je ne m'en fait pas, je préfère penser que cette année sera celle de la vraie réflexion sur le monde entier et sur mon pourquoi donc. J'ai encore ce fantasme d'être a peu près quelqu'un et je me mirage en me disant que cela viendra après mes problèmes d'estomac et mes nouvelles chaussures. Comme si. Cela viendra uniquement quand j'aurai décidé d'affronter le monde entier.

Je rêve souvent à ces oiseaux morts qui te ressemblent, les ailes déchiquetées et le foie avalé comme une vulgaire charogne parce que tu es une vulgaire charogne. Beauté cosmétique bonne à jeter. L'argent fait défaut et les frustrations se font sentir, je rêve tout les soirs aux plats que je préparerai et que je ne mangerait pas, je regarderais les autres et eux aussi se regarderont, à travers le brillant de la porcelaine bon marché. Le temps me parait long, mes journées ne tournant qu'autour de mes tisanes, je me renseigne grâce aux trois lettres devant chaque pilule que j'avale à l'heure des pâtes. Si seulement la nourriture pouvait être mon amie, si seulement je pouvais être mince naturellement, si seulement je n'avais pas à réfléchir et à calculer. J'aimerai être une des grosse greluches de la télévision, une de celles que je trouve ridicule mais qui passent si inaperçue qu'on parle d'elle.

J'ai rangé mes stylos, ma tête viendra après. La trousse posée sur mon cou est en forme de chien et ressemble a toutes les trousses que j'ai eues dans ma scolarité, remplie à rabord de choses inutiles. Les feuilles à carreaux sont illisibles et l'effaceur est transparent. Un jour, je serai Allison Mosshart.


Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue. 

Yûssof Murâd


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9 juillet 2008

_Actualités_ Dans 48 heures sors le prochain

_Actualités_

Dans 48 heures sors le prochain album de Carla Bruni Sarkozy, achetez vous de nouvelles enceintes, mettez le volume à fond, nettoyez le cérumen dégoulinant de vos orifices auditifs, chouchoutez vos tympans, recueillez vous dans un couvent en faisant vœu de silence jusqu'au jour fatidique où, si vous avez une excellente ouïe, vous pourrez peut être entendre le chuchotement divin de la première dame de France. L'avantage, c'est que vous pouvez écouter à fond le cd en boucle pendant des mois et des semaines, vous n'emmerderez jamais vos voisins.

Un clan extrêmement dangereux traine dans les environs, leur nom de code est ... Le Redoutable Et Très Méchant Clan Sarkozy. Si vous vous faites cambrioler, si vous ne trouvez plus votre peigne, si la bouteille de lait est vide, si vous avez des arrêtes dans votre poisson, si le chat n'a plus de croquettes ou même encore si votre montre retarde, aucun doute, c'est eux !




_Ne Lisez Pas Ceci_

Ce midi j'ai mangé des pâtes. ( ne pas se fier à la première phrase toujours inutile, enfin encore plus que les autres ) Je découvre toujours avec une grande joie toutes les variétés de pâtes et je rêve de rencontrer l'homme qui a ingénieusement inventé les pâtes Coudes rayés. Non mais parce que c'est puissant, Giovanni Di Pallaziano  ( ils s'appellent tous comme ça au Canada en Italie )  se lève un mardi matin vers les 7h36 et a une illumination foudroyante, tout devient clair, son destin est tracé, il fabriquera des pâtes en formes de coudes avec des rayures. Le pire arnaqueur des pâtes reste Giovanni Di Pallaziano  ( un autre, je préfère préciser )  qui inventa les Macaronis et qui pourtant reste le plus célèbre alors que je trouve que l'on ne parle pas assez des Coudes Rayés, eux aussi ont droit à une gloire équivalente à leurs aérodynamisme et leurs ingéniosités.

Il est très difficile de boire une bouteille d'un litre et demi cul sec, c'est scientifiquement prouvé par mon ventre gonflé.

La semaine dernière, quand j'ai apporté du risotto à mes voisins, ma voisine m'a dit : Un Ovni s'est écrasé! Le soir j'ai regardé les informations et on ne parlait pas d'extraterrestres, je m'interroge et j'en ai conclu que ma voisine faisait partie des leurs. Je trouvais son comportement extrêmement chiant étrange, je me suis demandée si elle n'avait pas une balle dans la tête mais non, c'est évident désormais! Je comprend toutes les altercations  que nous avons eues ...

* Remember *

( J'adore faire genre )

En ce début d'après midi de début d'année, j'étais bien décidée à faire du latin, je vais chez ma voisine chercher son encyclopédie parce qu'il faut avouer qu'au CNED, les explications sont caca boudin.

- Je peux t'emprunter ton encyclopédie?
- Oui oui, c'est pour quoi?
- Pour mon latin, je veux la définition exacte de l'ablatif.
- Ah le latin, au CP ils ont demandé dans les devoirs d'où venait le mot alphabet eh bien j'ai pas pu répondre mais ça venait du latin en fait, j'avais oublié.
- C'est Alpha Beta les deux premières lettres de l'alphabet grec, c'est pas du latin.  ( j'aime faire mon intelligente )
- C'est mort c'est pareil, alors, ablatif ...
- C'est une déclinaison en latin mais je sais plus bien comment on l'utilise.
- Ils se sont trompés dans l'encyclopédie, il y a écrit conjugaison latine mais c'est pas ça. Non l'ablatif c'est l'objet qui sert à faire l'ablation.
- Non mais c'est ça, c'est la conjugaison latine ...
- Non non c'est faux, l'ablatif c'est l'objet que tu utilise pour faire l'ablation, retiens ça.
- Mais j'ai besoin de la définition pour ma déclinaison en latin ...
- Retiens que c'est l'objet pour faire l'ablation, ils se sont trompés.
- Non mais c'est bon ...
- Non! Retiens pour l'ablation, il doit être trop vieux c'est pour ça ...
- Bon ... d'accord ... merci ...
- L'objet pour l'ablation hein!

J'ai eu la même scène avec mon risotto qui soit disant était trop cuit parce qu'il était mou et que le riz doit être un peu ferme ... pas dans les risottos quoi.


Problème d'épilateur. Vendredi matin, ou Jeudi Matin je suis allée à la plage et pour faire vite je n'ai pas utilisé mon épilateur mais un rasoir vulgaire et quelconque sauf que maintenant, ça fait mal comme au premier jour, chuper! Les joies de la souffrance. Ma névrose et mes cinq litres d'eau par jour ont eu raison de mon poids, j'ai perdu les 29 kilos que j'ai accumulé cette semaine entre le gâteau au chocolat, les Tom & Pilou, les Sandwich jambon beurre et poulet rôti crudité, le sandwich relevé avec tout les légumes du monde dedans, le Macdo, le couscous, les pop corn. Haha! Je suis trop balèze! Je n'ai plus besoin d'œufs  durs!

Je pense que Nagui a quelques problèmes. Dans son merveilleux jeu du midi, quand il présente les candidats il dit quasiment à chaque fois: Jean Marc est là! Sauf que dans ma tête ça résonne Jean Marquella, l'un des nouveaux prénoms féminins en vogue après Coradine et Américaine Juive. Et c'est encore plus frustrant quand c'est des prénoms avec des L comme Isabelle qui donne alors: Isabelléla et le pire c'est que ce n'est pas une réaction de comique solitaire que je pourrai avoir après avoir compris la vraie phrase, je comprend d'abord le prénom féminin et ensuite je reconstitue la phrase. Ainsi quand il annonce le Défi Final, j'entend Le Défifi Nal. C'est peut être moi qui ai des problèmes en fin de compte.


   

8 juillet 2008

Berenice Abbott

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Berenice Abbott ( 17 juillet 1898 - 9 décembre 1991 ) est une photographe américaine qui captura essentiellement des images d'architecture urbaine et de scènes de vie.


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À dix-neuf ans Berenice Abbott fuit une enfance malheureuse dans une famille décomposée en rejoignant l'université de l'Ohio et rapidement les Beaux Arts de la ville de New York où elle fréquente Greenwich Village et ses cercles d'artistes et d'intellectuels. Elle y rencontre Man Ray, la baronne Elsa von Freytag-Loringhoven ou encore Marcel Duchamp. Après quelques essais en sculpture et en peinture, elle se lance dans l'aventure du voyage en embarquant vers Paris en mars 1921. Là, elle travaille dans l'atelier d'Emile Bourdelle, puis dans l'atelier de Constantin Brancusi.

Elle est bientôt rejointe par d'autres Américains mais elle reste sans revenu et sans vocation. Elle tente sa chance dans la sculpture et la danse à Berlin, sans réussite, et étudie à la Kunstschule avant de revenir à Paris. Man Ray lui propose de devenir son assistante. Il lui apprend les techniques du tirage en laboratoire pour lesquelles elle se montre douée puis celle de la prise de vue. Les portraits qu'elle fait de ses amis plaisent et elle réussit à en tirer quelques revenus. La concurrence avec Man Ray l'oblige à le quitter rapidement.


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Le studio qu'elle ouvre alors avec l'aide de Peggy Guggenheim connaît le succès. André Gide, Jean Cocteau, James Joyce, Marie Laurencin, André Maurois, Djuna Barnes, la baronne Murat y sont photographiés.

Après avoir découvert Eugène Atget en 1925 grâce à Man Ray, elle lui achète quelques tirages. En 1927, elle se décide à lui demander de poser pour elle. Quand elle vient lui présenter ses photos, il est trop tard. Le photographe dont elle admirait tant l'œuvre était mort peu après la séance. Elle profite de sa bonne situation financière pour acheter toutes les archives négligées d'Atget. Elle ne cessera de défendre son œuvre par des livres et des expositions, ce sera un déchirement quand, plus tard, elle devra vendre 50% des droits. De par les articles et les livres qu'elle a publié sur le travail d'Atget, Berenice Abbott a contribué à faire connaître son œuvre.


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En 1929, au cours d'un passage à New York, elle est surprise par les changements : la ville qu'elle habitait huit ans auparavant est en train de disparaître. Cet étonnement sera à l'origine de son premier projet photographique d'envergure : Changing New York qui aboutira en 1937 avec une exposition au Museum of Modern Art de New York. Mais la vie à New York n'est pas aussi aisée qu'elle le pensait et sa renommée parisienne ne lui sert à rien en Amérique où la concurrence entre photographes est plus rude qu'ailleurs. Berenice Abbott n'appartient pas au cercle des admirateurs d'Alfred Stieglitz qui domine alors le microcosme photographique imposant le modèle pictorialiste.

La crise de 1929 et la Grande Dépression qui suit réduisent considérablement ses revenus. Les financements, pourtant modestes, qu'elle sollicite pour Changing New York lui sont partout refusés, malgré les expositions intermédiaires qui lui apportent une reconnaissance limitée.


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En 1935, un poste d'enseignement de la photographie lui assure un revenu fixe et son projet est enfin reconnu par le Federal Art Project. Elle peut alors s'y engager pleinement et le projet débouche en 1937 sur une exposition au Museum of the City of New York[1], suivi d'un portfolio dans le magazine Life et d'un livre en 1939. Forte de ce succès elle continue à valoriser l'œuvre d'Atget et découvre celle d'un autre photographe dédaigné des pictoralistes : Lewis Hine.

Son refus d'appartenir aux cénacles, la jalousie des autres photographes, les restrictions budgétaires et son esprit d'indépendance la poussent à démissionner en 1939 quand son programme est interrompu.


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Elle s'intéresse désormais à la photographie scientifique estimant que, alors que la majorité en ignore tout, la science domine le monde contemporain. Elle fait le pari que la photographie doit contribuer à la culture scientifique des Américains, mais elle sera bien seule à défendre cette conviction. Déjà oubliée de la mode photographique, elle repart en quête de financements, vivant dans l'intervalle de maigres commandes. C'est le lancement de Spoutnik par l'URSS en 1957 qui lui donnera raison. Les États-Unis, craignant d'être dépassés par les Soviétiques, décident de financer davantage de projets scientifiques. Berenice Abbott obtient de collaborer avec le Massachusetts Institute of Technology et peut en quelques années réaliser les photos auxquelles elle pense depuis vingt ans.

Sa santé fragile l'oblige à quitter New York pour s'établir dans le Maine, elle y réduit peu à peu ses activités photographiques pour se consacrer à l'écriture : The World of Atget est publié en 1964, suivi d'ouvrages techniques. Elle tombe à peu près dans l'oubli qu'elle a tenté d'éviter à Atget puis Hine, quand, dans les années 1970, son œuvre bénéficie du regain d'intérêt général pour la photographie. Elle reçoit de nombreux prix et honneurs. C'est avec une part d'amertume qu'elle apprécie ce succès tardif.


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L'œuvre de Berenice Abbott illustre une conception de la photographie qu'elle résume en défendant Changing New York pour lequel elle expliquait : « Le rythme de la ville n'est ni celui de l'éternité ni celui du temps qui passe mais de l'instant qui disparaît. C'est ce qui confère à son enregistrement une valeur documentaire autant qu'artistique. »

L'essence de la photographie repose sur ce rapport au temps. Le rôle de la photographie est d'enregistrer cet instant qui disparaît que Roland Barthes appellera le ça a été. La photographie dans son rapport au temps fonctionne toujours au passé, comme représentation d'un temps devenu passé. Pourtant les images d'Abbott, comme celles de Lewis Hine et d'Eugène Atget ne sont pas seulement nostalgiques : le passé, en arrière, fixé sur photographie, est à sa place.

C'est pourquoi aussi la photographie requiert de l'« authenticité »: le ça a été se perd dans la photographie manipulée ou à prétention artistique telle que la pratiquent les pictorialistes. La photographie telle que la conçoit Berenice Abbott doit marcher d'elle-même. Débutante elle disait les photos viennent bien. En 1951, elle continue à déranger les photographes intellectualistes en déclarant It has to walk alone. Selon Abott, la photographie ne doit pas chercher à imiter la peinture par des compositions ou des manipulations savantes, elle doit continuer à chercher son essence dans ce rapport à l'instant.



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Lecture

    * 1939 : Changing New York, (réed. en 1973 sous le titre New York in the Thirties)
    * 1941 : A Guide to Better Photograhy
    * 1948 : The View Camera Made Simple
    * 1949 : Greenwich Village Today and Yesterday
    * 1953 : A New Guide to Better Photography
    * 1964 : The World of atget

    * 1964 : Magnet
    * 1965 : Motion
    * 1968 : A Portrait of Maine
    * 1969 : The Attractive Universe

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8 juillet 2008

A Slim Aarons Berenice Abbott Michael Ackerman

A

  • Slim Aarons
  • Berenice Abbott
  • Michael Ackerman
  • Ansel Adams
  • Eddie Adams
  • Robert Adams
  • Shelby Lee Adams
  • Antoine-Samuel Adam Salomon
  • Robert Adamson
  • Jack Aeby
  • Antoine d'Agata
  • Lucien Aigner
  • Olympe Aguado
  • Laure Albin-Guillot
  • Miles Aldridge
  • Timothy Allen
  • Paul Almasy
  • Lola Alvarez Bravo
  • Manuel Álvarez Bravo
  • Dag Alveng
  • Alecio de Andrade
  • Nikolaï Platonovich Andreev
  • James Craig Annan
  • Thomas Annan
  • Dieter Appelt
  • Raymonde April
  • Diane Arbus (Diane Nemerov)
  • Eve Arnold
  • Hippolyte Arnoux
  • Eugène Atget
  • Jane Evelyn Atwood
  • François Aubert
  • Richard Avedon
8 juillet 2008

Slim Aarons

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Slim Aarons, né George Allen Aarons (29 octobre 1916, Manhattan – 30 mai 2006, Montrose, New York), est un photographe américain connu pour ses photographies de la jet set et de la haute société dans les années 50, 60 et 70.

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A l’âge de 18 ans, Aarons s’enrôle dans l’armée américaine (Eighth Army Division) et travaille comme photographe à l’académie militaire de West Point avant de devenir reporter de guerre lors de la seconde Guerre Mondiale où il est décoré de la Purple Heart. Aarons disait que les combats lui avaient enseigné que la seule plage qui valait la peine qu’on y débarque était celle qui était « ornée de ravissantes jeunes femmes dénudées, bronzant sous un soleil tranquille. »

 

Après la guerre, Aarons rejoint la Californie et commence à photographier des célébrités idéalisées, dans des endroits magnifiques, à la manière de natures mortes. C’est là qu’il prend la photographie la plus admirée, Kings of Hollywood, une photo du nouvel an 1957 représentant Clark Gable, Van Heflin, Gary Cooper et Jimmy Stewart se détendant dans un bar en tenue de ville. Le travail d’Aarons apparaît dans Life, Town & Country, Holiday, Travel and Leisure.

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Aarons n’a jamais eu recours, pour ses photographies, à un quelconque styliste ou maquilleur ou à qui que soit mais seulement à la lumière naturelle.

 

Aarons a bâti sa carrière sur ce qu’il appelle « photographier des gens attirants faisant des choses attirantes dans des endroits attirants ». « Je connaissais tout le monde », déclare-t-il au cours d'un entretien avec The Independent, en 2002. « Ils m’invitaient à leur fêtes car ils savaient que je ne leur ferais pas de mal. J’étais l’un d’entre eux ». Le film d’Alfred Hitchcock, Fenêtre sur cour, dont le personnage principal est un photographe interprété par Jimmy Stewart, se déroule dans un appartement réputé être inspiré de celui d'Aarons.

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Lecture

  • A Wonderful Time: An Intimate Portrait of the Good Life (1974)
  • Slim Aarons: Once Upon a Time (2003)
  • Slim Aarons: A Place In the Sun (2005)

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7 juillet 2008

Vive le Zoo !

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Vive le Zoo !

11 juin 2008

Ceci n'est pas un index

9 juin 2008

DRY THE RAINBIRD Les femmes seules aux terrasses

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DRY THE RAINBIRD



Les femmes seules aux terrasses des cafés font toujours mine d'attendre quelqu'un. D'un geste tendre elles font tourner leurs tasses blanches de leurs doigts immenses et froids et regardent danser puis mourir le long des parois leurs cafés non sucrés. D'un regard elles transcendent la foule, espérant trouver une personne familière, elles mentent à la foule qui dégouline devant elles sans même les apercevoir. Une femme sera toujours son propre centre du monde et sera toujours désespérément seule à la terrasse d'un café.

Les personnes gentilles sont insupportables. Elles se donnent des manières à tourner autour du pot et en espérant le faire parfaitement bien, elles espèrent qu'on leurs fasse remarquer qu'elles ne disent rien de concret en dégobillant une batterie de mots les plus idiots les uns que les autres de façon tout à fait remarquable et qu'on aimerait bien avoir la recette de ces minutes perdues à hocher la tête. Les personnes gentilles sont celles qu'il faut écouter, ou du moins faire semblant d'écouter. Une personne gentille froissée devient une gentille victime, une personne gentille ne fait jamais de mal à personne, essaye de faire le bien du mieux qu'elle peut, c'est écrit dans la Bible. Une personne qui essaye de faire du mieux en faisant remarquer qu'elle fait du mieux qu'elle peut est une personne qui ne sait rien faire d'autre que de remarquer qu'elle fait du mieux qu'elle peut en le faisant du mieux qu'elle puisse. Je n'ai pas besoin de personnes gentilles pour me demander comment je vais le matin, si j'ai faim, soif, froid, chaud. Le matin, je ne parle pas. Je ne parle pas aux gentils. Si un gentil me parle le matin, il n'a aucune chance.


Ce qu'il y a d'enivrant dans le mauvais goût, c'est le plaisir aristocratique de déplaire.

Charles Baudelaire


Mes passions me font vivre. Mes passions me tueront. Etrange et inconcevable est l'acharnement et le plaisir que l'ont peut y trouver. Dans l'immense confusion de l'encéphale, on y trouvera toujours une chose quasi vitale pour le bien être psychologique de l'ego et du corps. Certains diront que leur passion s'est évaporée, qu'ils n'en ont jamais eu et qu'ils n'en auront jamais, peut être alors que leur passion est de se mentir à eux même et de préférer oublier le sentiment pour privilégier la vie pré-conçue que l'on trouve emballée dans une caisse télévisuelle.

La souffrance de celui qui n'a rien à dire est plus grande que celle de celui que l'on fait taire. Les idées ne peuvent toujours être décomposées en mots pour être comprises par une grande partie de la population, alors peut être est-ce qu'il faut les garder comme un souvenir présent. L'abstrait est l'absurde sont peut être ça alors, des idées innommables, incompréhensibles et juste visibles ou la seule chose faisable est d'être passif, d'observer sans comprendre ou de comprendre ce que l'on veut. L'Art est la plus accessible des philosophies car tout le monde y comprend ce qu'il veut. Le but d'un tableau n'est pas d'être compris mais ressenti et celui qui essaye de comprendre au plus profond est celui qui a peur du vide et cherche des filets qu'il tisse lui même en les attribuant au peintre.


LA JOUISSANCE DE L'ABSENCE


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